Avertissement
"Roman... et sans doute un peu plus ...", est une façon pour l'auteur d'annoncer la couleur.
En effet, s'il n'est pas impossible que certains lecteurs se réjouissent à la lecture de ce livre, il y a fort à parier que d'autres, atteints dans leur "sensibilité", s'indignent et même s'étranglent de rage devant ce qu'ils considéreront comme des outrances inadmissibles.
Dame ! "Gratter la couenne" des Français dérange, et, déranger, Joseph Sigward en a pris l'habitude précocement...
En octobre 1941, il a seize ans. Collégien, il vit très mal ce fameux et trop réel lâche "consensus" que les historiens officiels s'évertuent aujourd'hui de relativiser, voire de nier.
Cela lui vaudra de faire connaissance avec la police politique du moment pour "Propagande en faveur de la dissidence et offenses envers le chef de l'Etat Français".
En octobre 1941 ! Il est loisible de parler de précurseur...
Curieusement, allez-donc savoir pourquoi, les dossiers des services de police de la cinquième République en conservent la trace avec peut-être en exergue le vers de Casimir Delavigne : "Mauvaise herbe est précoce et croît avec le temps".
En avril 1942, il rallie le Special Operations Executives, le fameux SOE britannique, au travers du réseau "Nicolas-Spruce".
Le 19 août 1943, sur le port d'Aix-les-Bains, il jette à l'eau un officier de bersagliers qui faisait le joli coeur devant une jeune Française...
Suivirent beaucoup d'autres aventures qu'il racontera peut-être dans un ouvrage dont le titre déjà choisi, "Au-delà des armes ou une bien drôle d'histoire dans une guerre qui ne le fut pas", constitue tout un programme.
S'il décidait de passer à l'acte, gageons que beaucoup de dents grinceraient encore parmi les gens s'accommodant trop facilement d'une confortable "vérité historique" révélée.